Ami, entends-tu le vol noir des ….

 Ami, entends-tu les cris du pays qu’on enchaîne…

         Les paroles du chant des partisans reviennent souvent en leitmotiv dans nos mémoires. On ne peut que constater, à une bien plus petite échelle, évidemment quelques similitudes ; comment nos 3 pieds nickelés et leurs complices ont su bâillonner toutes les possibilités aux frères de se faire entendre.

Aujourd’hui, tout explose, les « desidérata » de la majorité des frères se sont exprimés aux « assises de la  refondation ».

         On ne peut qu’observer que les demandes des frères ont évolué énormément au cours de l’année 2010 et ont complètement explosé au fur à mesure de la découverte des exactions ; le simple départ de « françois and co » était réclamé au début ; il aurait pu calmer les esprits et permettre des modifications en douceur, (ce que souhaitaient les premiers contestataires). La découverte, pour la plupart d’entre nous, de la situation réelle, bien au delà de tout ce qu’on avait pu imaginer , a réveillé brutalement les consciences.

         La découverte du mal profond qui minait la GLNF, le détournement de son fonctionnement au profit de quelques uns qui régnaient en distribuant simplement quelques titres et honneurs, et de cette façon ont acheté le silence des courtisans, ont complètement changé la donne.

         Le pire peut-être, le simple fait de constater, qu’au bout d’un an de tumulte, le départ de nombreux frères, la mise au ban de la GLNF par l’ensemble des obédiences, la honte suscitée par le comportement de la gouvernance…etc., n’ont pas suscité un formidable rejet dans l’ensemble de nos Loges. Cela démontre admirablement l’état de décomposition de notre structure.

Si on ne réagit pas devant une telle litanie d’horreurs, cela prouve la profondeur du mal.

         L’abandon de nos valeurs, la trahison morale de certains frères qui continuent servilement à suivre le guide, acceptant sans sourciller titres et honneurs, alors qu’ils connaissent parfaitement les dégâts provoqués par leurs attitudes dans nos Loges, sont proprement intolérables.

         Le meilleur exemple nous a été démontré à la Roche Chue où les frères, pour garder leur honneur, sont allés construire ailleurs leur temple, et ont pu, de ce fait, conserver leur fierté.

         Au nom de « l’ordre », toutes les bassesses, tous les comportements ambitieux  nous sont expliqués, justifiés jusqu'à satiété et franchement jusqu’à l’indigestion.

La fraternité, les serments, les valeurs de notre institution sont mises en danger par l’absence de réaction quand ce n’est pas par la compromission ce qui se traduit par un renoncement à nos principes, par lâcheté ou par intérêt.

La seule solution qui nous reste : Maître Teitgen l’a très bien expliqué, «  », c’est que le SCG désigne un candidat de « consensus » qui nous soit présenté à la ratification au cours de la prochaine AG.

Vous avez bien lu, bien compris que l’avenir radieux de notre institution passe par le vote exprimé par le SGC pour désigner le futur candidat à la Grande Maîtrise.

Sachant :

-          que les délégués des Loges ne pourront voter « oui » à toutes les propositions qui leur seront proposées à l’A.G.,

-         que dans le cas où ce candidat se sera engagé sur l’honneur, à appliquer toutes les propositions qui ont été exprimées par les frères au cours des assises, (sans aucune petite compromission) 

-         que la fédération de Loges n’est plus négociable,

il faut bien avouer que l’on peut être quelque peu inquiets.

La disparition du SGC ou de tout-autre « gadget » que l’on voudrait nous vendre (bicamérisme par exemple) est totalement exigée ; les membres à vie, les « désignés » d’office pour de supposées pseudos « services maçonniques », c’est terminé, c’est fini, la grande majorité des frères n’en veulent plus.

L’appel au SGC fait par Maître Titgen «appel » , au nom de l’honneur, qui met en garde celui-ci sur l’énorme responsabilité qu’engendrerait la désignation d’un candidat non présentable, dit de « consensus », ne nous rassure qu’à moitié. Ce dit SGC ne nous a pas jusque là, habitué à exprimer ce type de valeur.

Ne pensez surtout pas que l’on met dans le même sac tous les membres du SGC car nous en connaissons de parfaitement honorables, mais la soumission, l’absence de contrôle, la servilité de certains ne nous donnent pas « d’a priori » très favorable.

Nous continuons à penser que la voie royale suivie, certainement avec des circonstances différentes, par les Loges Libres « Myosotis » du pays ligérien, par celles appartenant à la Fédération des Loges Libres ou Libérées du Mont Gargan, par celles qui sont en train de s’organiser dans toute la France, est la meilleure solution.

Nous continuons la révolution plus que jamais, mais nos frères dans ces Loges peuvent continuer à travailler en paix. Nous tournons simplement le dos à françois et à ses complices ; nous ne reconnaissons plus ce système dévoyé et nous n’y rentrerons à nouveau que s’il change en profondeur. L’heure pour nous, n’est plus aux compromissions, aux tractations de couloir, à la politique politicienne, nous nous moquons complètement de connaître l’identité de celui qui ambitionne de nous gouverner, nous désirons simplement que ce soit un homme d’honneur qui s’engage à réaliser immédiatement toutes les réformes demandées.

Mais si, mes frères, ne soyez pas découragés, désabusés, il existe certainement. (il va peut-être falloir chercher afin de trouver cet oiseau rare !)

Restons optimistes :

« Ami, entends-tu le vol noir des …., non j’entends le vol blanc d’une escadrille de colombes… »

guinguingoin

Discours de l’orateur de « La Pierre Céleste »

La consécration de la Loge Libre « La Pierre Céleste », un très grand moment de fraternité.

         Voici le discours de l’Orateur :

T\V\ et vous tous mes FF\en vos grades et qualités

Ce vendredi 28 janvier 2011 est un jour à marqué d’une pierre blanche (c’est le cas de le dire). En effet, quel aboutissement merveilleux pour nous tous, que la consécration de notre Loge « La Pierre Céleste », en gestation depuis plusieurs semaines, et qui apparaît à la lumière ce soir.

« I have a dream » disait le pasteur Martin Luther King lors de son discours au Lincoln Memorial de Washington, en 1963.

Nous aussi mes FF\nous avons fait un rêve :

-         Nous avons fait un rêve d’une vraie fraternité, et non d’une fraternité d’apparat.

-         Nous avons fait un rêve d’une fraternité retrouvée, synonyme d’une élévation spirituelle de chaque homme, et non d’une franc-maçonnerie de magouilles et de compromissions.

-         Nous avons fait un rêve d’une franc-maçonnerie où l’humilité et les vraies valeurs l’emportent, et non d’une franc-maçonnerie à égos surdimensionnés oubliant au passage certains principes fondamentaux de la franc-maçonnerie.

Eh bien, mes FF\, ce soir nous ne rêvons plus ; nous sommes dans la réalité.

La consécration de notre Loge « La Pierre Céleste » est l’aboutissement d’une vraie démarche maçonnique « pure et sans tâche ».

La consécration selon la définition, consiste à rendre sacré, c’est-à-dire faire passer du monde profane au monde sacré, une personne, un objet, un lieu dans notre cas. Nous pouvons dire aussi que la cérémonie de ce soir est une renaissance sur les cendres d’un système en décomposition depuis pas mal de temps.

Longue vie à « La Pierre Céleste » dans un climat serein ! Fédérons-nous mes FF\autour de notre courageux V\M\ Vincent, garant de notre liberté retrouvée et d’un idéal maçonnique, lui qui a su nous montrer la voie vers le renouveau.

Fédérons-nous également avec nos Loges amies afin de tourner le dos à un système obsolète.

Ce moment est historique dans la vie d’une Loge. Alors bon vent à « La Pierre Céleste ».

Je terminerai sur une citation :

« Il n’est point de Bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage ».   PERICLES

J’ai dit T\V\

Les « assises de la refondation »…

Dans le combat engagé par les frères pour redonner à la GLNF son honneur, les assises de la refondation de Montreuil, seront certainement une des étapes importantes.

Deux mille frères, à l’exception de quelques observateurs venus pour rendre compte (ils ont pris beaucoup de notes), ont témoigné par leur nombre, leur enthousiasme, leurs réactions, leurs questions, que la volonté de réformer en profondeur le système progressivement mis en place par quelques « non maçons », (avec la complicité de valets à leurs ordres) est intacte et irrémédiable.

La remontée des souhaits des frères est sans aucune équivoque ; l’obédience redeviendra au service des Loges ou elle implosera.

La pyramide doit, et elle va le faire, s’inverser. La Loge doit être replacée au cœur même de l’obédience.

Sous les acclamations, la disparition du SGC a été entérinée par tous les frères présents (sauf par une dizaine). Le comportement des membres du SGC, leur absence de réaction devant la dégradation de la situation, les a, à une très grande majorité, totalement discrédités.

C. Seiler, président de FMR, que nous avons trouvé particulièrement incisif et combatif, a fustigé (sous un tonnerre d’applaudissements), non seulement la soumission de ceux qui servaient françois, mais encore plus, le fait que leur comportement et cette soumission ont continué, alors que toutes les turpitudes du système étaient progressivement mises à jour.

Le Monsieur loyal de la soirée, J.C. B., qui était membre de la communication, et de ce fait, très proche du guide, a, par son professionnalisme permis la circulation de la parole de manière harmonieuse. Ses propres observations par son vécu, aussi bien professionnel que par sa charge dans l’obédience, ont éclairé encore plus les dérives que nous avons tous pu constater.

La mise en place de toutes les propositions émanant des Loges et des frères ne pourra se faire, qu’après l’AG, que doit organiser l’administrateur Me M. Legrand.

Le SGC avant de disparaître, doit proposer à la ratification par les délégués des Loges, un candidat à la Grande Maîtrise.

Le Bâtonnier Teitgen, au cours d’une intervention claire et complète, a mis le SGC devant ses responsabilités ; celui-ci ne peut proposer qu’un candidat qui sera acceptable par la grande majorité des frères. Pour cela, ce candidat devra s’être engagé formellement à réaliser les réformes souhaitées par ceux-ci. Dans le cas contraire, le vote négatif sera, pour nous, la seule option envisageable, quelles qu’en soient les conséquences.

         Maître Teitgen a également confirmé que la chaire de GM était vacante et que le paiement des capitations ne pouvait être exigé. En effet, seule une situation financière catastrophique et l’impossibilité de ce fait, d’assurer les dépenses courantes et l’organisation de l’AG, pourraient le justifier. Cela n’est à priori pas du tout le cas.

         D. M., la cheville ouvrière (et c’est le plus bel hommage que l’on puisse lui rendre) et ce, depuis le début de la « révolution » a annoncé la création d’un « livre blanc » et d’un comité de refondation élargi, avec toutes les sensibilités, garantissant la réalisation complète des demandes des frères.

Une vibrante marseillaise, dans la chaîne d’union, a conclu la journée.

guinguingoin

Le clivage…

         Les évènements qui se déroulent à la GLNF auront au moins eu un immense mérite : c’est de beaucoup mieux faire connaître, la vraie personnalité de frères pour lesquels on avait de l’admiration.

         Les évènements ont fait craquer le vernis, et « un beau ramage » ou « un beau plumage » n’impressionne plus guère les « gogos ».

Le clivage entre ceux qui servent la maçonnerie et ceux qui s’en servent est au paroxysme dans les Loges, où des frères refusent d’être assimilés à ceux qui nous gouvernent.

La honte avec un grand « H » est sur ceux qui, s’identifiant avec eux, agissent pour qu’ils restent en place et continuent à détruire notre obédience !

« Maçon libre dans une Loge libre », le concept est plus que jamais à l’ordre du jour ; nous voyons bien que dans beaucoup de Loges, tous les anciens dont nous faisons partie ont failli dans « l’éducation » de nos plus jeunes frères.

Nous aurions dû leur enseigner qu’un maçon est un homme d’honneur, libre, fier et capable de s’élever au dessus de l’adversité, un homme capable de prendre du recul, de faire la part des choses, capable de suivre la voie royale alors qu’on s’aperçoit que dans beaucoup de cas, nous en avons fait des « hommes serviles », incapables de prendre des décisions franches et loyales.

On s’est trompé dans notre enseignement, sinon comment peut-on expliquer que des hommes exerçant ou ayant exercé des activités profanes avec des responsabilités importantes parfois, puissent nous tenir un langage aussi mièvre et lâche et se croire soumis par une autorité « divine » ?

Comment pourrait-on expliquer autrement, des voltes-faces qui donnent le tournis, des déclarations incompréhensibles de certains qui varient suivant l’auditoire, des alliances contre nature…etc. ?

Arrêtons de nous fustiger, heureusement ce n’est pas toujours le cas, car partout des frères se lèvent, des Loges se libèrent, des maçons reprennent leur liberté.

La communication émanant de pisan et de ses ministres a bien fait son travail et nous espérons que samedi aux « assises », on entendra un autre langage.

Notre seule crainte est que ce langage de Maçons libres soit pollué par ceux qui veulent prendre la barre du « bateau » et qui, pour y arriver ne craignent pas les compromissions !  (qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse !)

guinguingoin

ASSISES NATIONALES POUR LA REFONDATION

DE LA GLNF

Samedi 5 février 2011

13H00 : Accueil et enregistrement

14H00 : Ouverture des travaux

3 Thèmes principaux

La Loge

Rites et Juridiction

L’obédience

17H30 : Conclusion

Clôture des Assises

Paris Est Montreuil

128 rue de Paris

91 100 Montreuil sous Bois