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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 08:44
HOMMAGE AUX VICTIMES DU 13 NOVEMBRE

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:50

Mes Sœurs, mes Frères,

Suite aux attentats qui se sont déroulés à Paris vendredi, il est très difficile de trouver les mots, pour exprimer l’émotion, qui est la nôtre, par rapport à de tels actes de barbaries.

J’ai hésité à communiquer sur de telles horreurs et il m’apparait surtout insupportable que certains « politiques » tentent d’utiliser et récupérer l’émotion, bien naturelle, qui saisit chacun d’entre nous, dans de tels moments.

La Grand Loge Européenne de la Fraternité Universelle ne peut s’exprimer que par les voix des Vénérables Maitresses et Vénérables Maitres de ses différentes Loges.

Il appartient à chacun d’entre nous, de choisir la manière, qui lui parait la mieux adaptée pour s’associer à ces drames.

Notre démarche maçonnique nous apprend à ne pas prendre de décision sous le coup de l’émotion, mais bien au contraire, à toujours rechercher le comportement qui est mieux adapté dans toutes les situations. Nous devons, dans la mesure du possible, ne pas réagir à chaud ce qui est, bien sûr, le plus difficile.

En tant que Maçonne ou Maçon nous défendons un idéal de liberté et ce qui se passe aujourd’hui, dans notre propre pays, nous démontre, s’il en était besoin que la solidarité de tous les hommes de bonne volonté est nécessaire pour combattre l’obscurantisme.

C’est à chacun d’entre nous, de trouver, en fonction de ses propres moyens, quelle est la meilleure façon d’agir pour défendre nos valeurs.

Je vous embrasse mes Sœurs et mes Frères.

Gérard Ségalat

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 09:14

~~Création de la : « MACONNERIE UNIVERSELLE DE LOGES DE TRADITION »

Le 4 juillet 2015, un évènement important s'est déroulé à Paris, au Temple de Malakoff, pour les Sœurs et Frères désirant pratiquer la "Maçonnerie" au sein de Loges Libres et Souveraines et soucieux de le faire, en respectant les valeurs ancestrales que celle-ci représente.

Réunies le 4 juillet à Malakoff, une dizaine de différentes structures maçonniques, par la volonté d’unir leurs efforts pour accroître leurs moyens respectifs, destinés à donner de la Maçonnerie contemporaine son image traditionnelle d’aide au libre cheminement initiatique de tous ceux qui frappent à la porte d’une Loge ou d’un Atelier de Perfectionnement, les Loges, fédérations de Loges, obédiences, juridictions présentes ou représentées ont approuvé L’Acte de Refondation de la Maçonnerie Traditionnelle, la Charte de la Maçonnerie Moderne de Tradition et Les sept points de la Régularité initiatique.

Ne cherchant pas à rassembler ceux qui se ressemblent et ainsi à créer un club fermé, les Maçons de tradition constituent le Centre de l’Union et s’enrichissent de leur différence, pour aller pas à pas vers l’universel, rejetant tout ce qui divise et referme. Le nom adopté pour cette union est : Maçonnerie Universelle de Loges de Tradition.

En dehors de l’aspect concret des décisions prises à l’unanimité, l’esprit fraternel des échanges de cette journée a conforté tout le monde dans son affection pour l’Art Royal, quand il rayonne dans la paix des cœurs.

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 07:47

~~Acte de Refondation de la Maçonnerie initiatique

Le 4 juillet 2015 au temple de Malakoff se réunissent trois fédérations de Loges, cinq obédiences et trois juridictions, qui souhaitent mettre en commun une Charte, des règles d’inter-visites et des outils informatiques destinés à ouvrir ces inter-visites, dans le respect des usages de celui qui accueille.

La GLEFU est à l’origine de cette initiative qui dépasse volontairement le seul champ des Loges Libres qui ont adhéré à sa fédération. Elle compte aussi deux autres fédérations établies selon les mêmes principes. L’une en France, l’autre en Italie. Elle rassemble également cinq obédiences qui ont prouvé leur attachement à placer l’obédience au milieu des Loges. Enfin trois juridictions de grades de perfectionnement, pour lesquelles le chemin de la sagesse consiste en un constant travail d’humilité et d’ouverture.

La date du 4 juillet correspond à celle de l’Independence Day. C’est cette liberté qui conditionne la réception d’un postulant et qui doit continuer, selon tous les participants, à animer sa vie initiatique de Franc-Maçon. C’est l’expression de tout le 18e siècle au sein de la Maçonnerie française ; c’est l’objet de l’Acte de Refondation qui sera établi à Malakoff et que pourront ensuite adopter tous ceux qui le souhaitent.

L’obédience qui confond le cheminement maçonnique individuel, avec la violence qui veut apprécier où un « Maçon Régulier » peut aller ou non, et qui prétend formater chacun selon des critères prétendument lumineux, n’a pas sa place dans cette voie qui est celle d’une tradition séculaire empreinte de liberté, de tolérance et de respect.

Les membres de toute structure maçonnique auront en revanche les portes ouvertes, s’ils respectent les usages propres à ceux qui les accueillent, et cherchent à s’enrichir des différences de chacun pour éclairer leur destinée.

A l’heure où le dialogue entre les êtres est plus difficileà réaliser que l’invective ou le crime, l’union et la fraternité, que la guerre ou l’anathème, la Maçonnerie doit retrouver sa vocation universelle de terre d’accueil de tous les Hommes de bonne volonté, qui ne considèrent pas que la Régularité consiste à venir avec Sa Règle pour l’imposer, mais à la chercher et vivre en esprit ce que l’on a déjà découvert. Dénué, en conformité avec les Constitutions d’Anderson, de tout discours politique ou religieux, les travaux de chacun sont ouverts à tous les Maçons-pèlerins pour enrichir leur quête spirituelle et leur conviction que chacun détient une étincelle de lumière et de vérité.

Ce sentiment est heureusement la réalité du comportement maçonnique de nombreuses Loges, de nombreux Frères et de nombreuses Sœurs. Il est donc important de ne pas laisser comme seules images véhiculées sur la Maçonnerie contemporaine, celle d’une force politique, voire d’un groupe de pression économique, ni celle du repaire fermé d’un Ordre religieux. A cet effet, le site Internet qui sera rapidement mis en place, permettra l’expression écrite et orale de ceux qui souhaiteront s’exprimer, pour apporter leur élan fraternel et le fruit de leurs recherches.

Le résultat de tous ces prochains échanges vous sera rapidement transmis.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 08:08

~~Acte de refondation de la Maçonnerie traditionnelle (suite)…

Le 4 juillet à Paris va se dérouler une réunion importante pour les Loges, Alliances, Obédiences…etc. qui ont pour objectif de pratiquer la Maçonnerie dans des Loges Libres et Souveraines et ceci, dans le respect des pratiques de chacune ou chacun.

Suite à la réunion qui s’est déroulée à Limoges le 22 avril 2015, entre les représentants de L’Alliance des Loges Symboliques et la Grande Loge Européenne de la Fraternité Universelle, une réunion est programmée le 4 juillet à Paris avec les représentants de divers Groupes de Loges, d’Alliances et d’Obédiences.

Plus d’une dizaine ont confirmé leur présence à ce jour. Cette réunion a pour but de proposer à tous ceux qui ont le même objectif, à savoir la pratique de la Franc-maçonnerie dans le respect de la Tradition et des valeurs qu’elle colporte, de pouvoir se retrouver, se reconnaître, travailler sereinement avec des Sœurs et des Frères qui partagent ces dites valeurs.

Nous pouvons constater que, par petites ou grandes dérives successives, les fondamentaux qui font la grandeur de la Franc-maçonnerie et la fierté de ceux qui ont le bonheur d’en faire partie, ont été oublié progressivement. Se sont substitués d’autres objectifs, le prosélytisme, le pouvoir, la puissance de l’argent, le paraître, la politique….etc., pourtant, ce n’est ni le fait, ni la responsabilité de la grande majorité des Maçonnes et des Maçons qui se sont fait abuser par ceux qui profitent de quelques façons du système qui s’est substitué.

A tous ceux qui aspirent à retrouver nos fondamentaux, à tous ceux qui veulent pouvoir être fiers d’être Maçons, nous proposons de nous retrouver autour d’un Acte de Refondation de la Maçonnerie Traditionnelle.

Pour ceux qui n’auraient pas eu connaissance de cette réunion, vous pouvez en connaître les modalités par notre blog ; nous vous contacterons dans les plus brefs délais.

Bienvenue aux Maçonnes et aux Maçons libres dans les Loges souveraines…

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 17:52

~~LE 4 JUILLET 2015 INDEPENDENCE DAY DE LA MACONNERIE DE TRADITION

L’idée de nous réunir, venant les uns et les autres de tous Orients, le 4 juillet prochain pour une journée fraternelle en région parisienne, de travail, réflexion et action, reçoit un écho très favorable. Le jour parait historique du fait de sa date ; voir enfin jaillir de partout une Maçonnerie conforme à son esprit originel remplit de joie bien des cœurs.

Parmi les différentes suggestions sur les objectifs à partager, celle d’ouvrir également le site Internet à l’enregistrement d’échanges et d’interviews, et à des regards songeurs sur la vie maçonnique contemporaine et l’expression vivante de notre tradition. Pour saluer cette nouvelle idée, voici l’actualité maçonnique qui précédera notre réunion et mérite quelques instants de réflexion pour constater qu’elle n’est pas aussi surprenante qu’elle le paraît.

La Grande Loge de Londres est née le 24 juin 1717 de la volonté de quatre Loges indépendantes. « Il n’y avait pas de cotisation régulière ; chaque membre versait une petite somme pour couvrir les frais de la soirée, avec quelque chose en plus au bénéfice du malade et du malheureux. » Henry Sadler, bibliothécaire adjoint de la GLUA. La Très Ancienne et Honorable Société des Maçons Libres et Acceptés est aussi créée à Londres le 17 juillet 1751, pour lutter contre l’évolution contraire aux usages de la première Grande Loge. Il s’agit d’une nouvelle association de Loges indépendantes. Son Grand Maître est élu pour six mois. L’appartenance à une Grande Loge n’abroge en rien la souveraineté de la Loge ; la base de la fraternité reste avant tout le Maçon. Les Loges qui restent indépendantes de ces deux Grandes Loges se nomment « Saintes Loges de saint Jean » ; elles « ne reconnaissaient aucun chef en dehors de leur saint patron ». Le Rite Français, tome III. En France, la première Grande Loge compte une minorité de Loges, et de plus devra suspendre ses travaux « sur ordre des autorités ». Les Loges pouvant elles poursuivre leur activité et leur développement. « Le Royaume est rempli de Loges constituées les unes par les autres, qui se sont crues de tout temps en droit de le faire ». 4 mars 1761, lettre de Jean-Baptiste Willermoz à la Grande Loge de Paris. Pour les grades de perfectionnement, même principe : le 2 février 1784, sept Souverains Chapitres Rose-Croix fondèrent le Grand Chapitre Général de France.

Ce qui n’empêcha pas par la suite le Grand Chapitre de faire état d’une soi-disant Patente de 1721, dite Patente Gerbier ! A la fin du XVIIIe siècle, alors que l’obédience était encore, selon l’expression de Bruno Etienne, « au milieu des Loges », le GODF pouvait écrire : « L’entrée du Temple, au lieu d’être celui de la concorde, devenait celle de la discorde.

Les Frères invoquaient en vain les principes innés de la Maçonnerie que tout Maçon est Maçon partout. Le profane, reçu Maçon dans une Loge se disant régulière, était fort étonné, en se présentant au porche du temple d’une autre Loge, d’être regardé comme irrégulier ; il ne lui était pas permis de participer aux travaux de cet atelier. » Lettre circulaire du 22 juin 1799, annonçant l’union dans le respect des sensibilités, grâce à « des génies bienfaisants ». L’Empire modifie immédiatement ce regard attentif au comportement humain et au respect du cheminement individuel. La lumière doit dorénavant venir d’en haut et l’autorité politique prendre en charge l’enseignement de ce qu’elle considère comme de bons comportements, ainsi que le redressement de ce qu’elle juge constituer des écarts dangereux.

La liberté attendue du candidat à l’entrée en Maçonnerie doit ensuite être encadrée par l’obédience, au service du pouvoir. La Restauration puis le 2e Empire conservent les mêmes principes. En 1870, le pli est pris. L’obédience réclame l’obéissance. Le politique remplace l’initiatique. C’est dans le cadre des grandes manœuvres générées par cette transgression de la tradition, qu’il faut comprendre les rencontres du GODF et de la GLNF, organisées le 28 mai 2015 au temple de la rue Cadet à Paris, sur le thème « La Franc-Maçonnerie face à ses mythes ».

Pour François Koch, les deux obédiences ont des différences telles, que la concurrence ne joue pas entre elles ; en revanche l’une souhaite régler des comptes avec la GLDF, l’autre avec la GLAMF. S’installer ainsi au milieu du paysage médiatique illustre pour nous avant tout le dérapage considérable qui s’est produit, et la rupture avec la tradition maçonnique. Blog La lumière, 9 février 2015 : Un axe GODF-GLNF qui isole la GLDF ? D’après mes informations, l’idée de ce colloque GODF-GLNF est née lors d’un déjeuner Keller-Servel début octobre 2014, à deux pas de la Rue Cadet, décision confirmée lors d’un nouveau déjeuner commun en janvier 2015. Si, comme le soulignent les deux grands maîtres, il ne s’agit pas d’une alliance, l’initiative est nécessairement liée au contexte qui a produit de l’irritation tant du côté du GODF que de la GLNF vis-à-vis de la GLDF. Le GODF et la GLNF se sont agacés de l’alliance, réelle celle-là, entre la GLDF et la GLAMF (scission de la GLNF) dans la Confédération conduisant la GLDF à vouloir freiner les inter-visites avec le GODF (dans l’objectif illusoire d’une reconnaissance anglaise). 5 mai 2015, dans son bloc-notes, Jean Laurent analyse de la même manière cette acrobatie médiatique qui elle n’est malheureusement pas un mythe : Daniel Keller, même s’il est de plus en plus contesté en interne souhaite que le Grand Orient de France confirme sa place d’obédience dominante dans le paysage maçonnique français.

Ce sont donc ces deux obédiences, renforcées par le succès de leur stratégie depuis ces derniers mois, qui s’unissent – par intérêt commun uniquement – pour prendre en étau les autres obédiences françaises. André Malraux disait au Général de Gaulle : « Mon Général entre le Parti Communiste et nous il n’y a rien ». C’est la même stratégie qui prévaut aujourd’hui entre ces deux obédiences. Contraindre les autres obédiences à se situer par rapport à elles. Un peu plus loin dans son billet, Jean Laurent présente une réflexion qui doit nous interpeler : « Alors, mariage de la carpe et du lapin entre le GODF et la GLNF, pour la conservation de leurs intérêts bien compris ? Or du binaire en maçonnerie il ne sort jamais rien de bon. Il faut en sortir, nous le savons bien, par le ternaire. »

Alors soyons cette troisième voie, bien réelle pour ceux qui cherchent leur chemin en dehors de l’agitation, et sachons dessiner tous ensemble, sans ambition médiatique, car le nombre n’a jamais été le centre de préoccupation de ceux qui recherchent l’initiatique, et à tour de rôle, car dans l’initiatique une parcelle de lumière illumine chacun, sans que personne n’en détienne davantage à lui seul, les contours de la réponse contemporaine apportée par notre tradition, nos légendes et notre Art maçonnique. Par ce ternaire qui rejette les effets publicitaires de ceux qui se sont laissés emporter vers d’autres rives, sachons conduire celui qui frappe à la porte de nos Loges, sur le chemin de nos symboles et de nos rites, pour l’aider à poursuivre une quête déjà commencée. Si notre voix atteint celui qui cherche, alors il saura discerner ce qui est sauvage, agressif et dévoyé, de ce qui est porteur d’une tradition et d’une voie vers la liberté intérieure, la paix et la fraternité.

Le chemin de la tradition n’est ni celui du tapage médiatique, ni celui d’une technologie fugacement à la mode. Dans un monde changeant, l’âme humaine, par son caractère universel, constitue un îlot de stabilité. Les trésors artistiques de la grotte Chauvet 2 viennent de s’ouvrir au monde contemporain. Ils montrent que si 36.000 ans nous séparent de leur réalisation, l’actualité de leur interrogation et signification reste intacte. Jean Guitton écrivait dans le même esprit : « Comme il est étrange que les Grecs nous paraissent nés d’hier et qu’ils nous montrent les ressorts de l’homme, de l’être, de la politique, alors qu’ils ne savaient rien de ce que nous savons. » Sachons être de notre temps, par l’expression d’une pensée qui est de tous les temps. C’est la raison d’être de nos rites et de nos travaux, dans la profondeur de nos Loges et Chapitres.

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24 avril 2015 5 24 /04 /avril /2015 12:56

~~Acte de refondation de la Maçonnerie traditionnelle…

Une délégation de L’Alliance des Loges Symboliques, dont son GM, Son député GM, du VM de la Loge de recherche des HG du Rite Français et d’une sœur, s’est rendu à Limoges, le 22 avril 2015, pour assister aux travaux de la Loge La Pierre Levée, inscrite au N° 1 sous les auspices de l’Obédience Européenne de la Fraternité Universelle.

Le Vénérable Maitre, Hervé V., de la Loge de recherche a, au cours de la tenue, planché sur les origines et l’histoire du Rite Français. Ceci a été un grand moment pour les Sœurs et Frères qui étaient nombreux sur les colonnes. Le lendemain était organisée, au Temple de Jovis, une matinée de travail avec notre Sœur et nos Frères du midi de la France et les représentants de la Grande Loge de la Fraternité Universelle.

Il a été décidé une coopération très étroite entre nos deux organisations. En effet, nous avons pu constater une unité de vue totale sur la pratique de la Franc Maçonnerie et surtout sur notre attachement indéfectible aux mêmes valeurs. Nous avons donc décidé d’un commun accord de rédiger un « Acte de refondation de la Maçonnerie traditionnelle », basé sur ces valeurs qui permettra à tous les Maçons et Maçonnes de se retrouver.

Il y a en France et en Europe, des Sœurs et des Frères, qui souhaitent travailler, en respectant les fondamentaux de la Franc Maçonnerie, en paix, tranquillement, en harmonie, loin des égos et des ambitions exacerbées des uns et des autres. Le pouvoir, la richesse, la puissance, le prosélytisme ne font pas partie de nos valeurs, bien au contraire !

C’est pourquoi il nous a paru nécessaire de rédiger cet Acte de Refondation qui affirmera, encore plus, s’il en était besoin, le désir de rassembler celles et ceux qui défendent la pratique de l’Art Royal, dans sa pureté originelle.

Nous accueillerons avec la plus grande joie, les Obédiences, alliances, Loges Libres, organisations maçonniques diverses qui, se reconnaissant dans cette pratique, souhaiteraient nous rejoindre. Il est très important que les Maçonnes et Maçons libres, qui appartiennent à des Loges Souveraines ne se sentent plus le moins du monde isolés et que, bien au contraire, constatent que c’est l’aspiration d’une grande majorité de nos sœurs et de nos Frères.

Les gestionnaires du blog

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 23:55

~~En préambule, je tiens à affirmer que je ne suis pas aigri, que je ne crois pas être un vieux con, mais qu’au contraire je garde toujours en moi beaucoup d’innocence , de naïveté , de pureté et que je suis quelqu'un de chaleureux et de fraternel, terme que j'essaierai de cerner un peu plus loin. Malgré cela, le poids des ans et des expériences font que plus j'avance dans le temps, et plus je me sens mal à l'aise pour aborder ce concept de fraternité universelle. Ce mot a été tellement galvaudé et tellement mis à mal, a fait l’objet de tant de trahisons, depuis l'origine des temps et a donné lieu à tellement de coups de couteau dans le dos de la part de gens qui se disaient frères ou sœurs, que j'ai du mal aujourd'hui à le définir ... La fraternité reste vaine sans la solidarité sans le respect de l’autre, sans la tolérance, sans le besoin de protection de l’autre et surtout en l’absence d’amour et de sens du pardon si besoin en est... Comment peut on oser parler de fraternité universelle quand des loges, voire des Obédiences refusent l’entrée de leurs temples à des sœurs ou des frères non reconnus par eux ? Comment parler de F.U. quand ces mêmes obédiences interdisent à leurs membres de visiter d’autres loges qu’ils ne reconnaissent pas ou dont ils décrètent que leur initiation à eux est la seule qui a une valeur qualitative, car bien souvent en même temps d’ailleurs, quantitative... Comment oser parler de fraternité universelle quand on nie la consubstantialité de l’initiation donnée par la loge et uniquement par la loge, l’obédience n'ayant pas le pouvoir de s’arroger le droit de donner un label de qualité? La fraternité maçonnique puisque c est d’elle dont il s’agit, apparaît alors comme un vain mot. Comment les membres de certaines loges masculines, féminines ou mixtes peuvent ils employer ce mot de fraternité universelle quand ils rejettent l’autre, sous prétexte d’irrégularité, alors qu’il suffit de procéder à un tuilage ferme et rigoureux, pour s’assurer de la qualité de FM de celle ou de celui qui se présente sur les parvis. J’aime bien cette formule rituélique pratiquée notamment au GO quand le 1er S dit au V.M.: toutes les sœurs et les frères sur les 2 colonnes sont réguliers ou connus de nous; en poursuivant tout simplement par : êtes vous maçon ? Mes frères et mes sœurs me reconnaissent pour tels. Cette notion de fraternité universelle est d’ailleurs intimement liée à celle de liberté. Comment en effet ces sœurs ou ces frères dont le rituel leur rappelle qu’ils ou elles sont des hommes et des femmes libres , amis du pauvre et du riche, comment peuvent ils obéir si servilement à leur hiérarchie qui leur interdit de visiter certaines loges, dont les rituels seraient moins maçonniques que les rituels pratiqués dans leur obédience quand on sait que de surcroît, c’est complètement illégal . Comment ces sœurs ou ces frères qui viennent visiter en rasant les murs sans signer le cahier de présence et en oubliant de présenter leurs salutations peuvent ils, ridicules qu’ils sont, oser se dire FM, fraternels et libres, quand ils n’ont pas le droit d être parmi nous; et ils le disent!! Parce qu’ils ont prêté serment !mais de quel serment parle t’on? Le seul que l’on prête lors de l’initiation est: je préfèrerais avoir la gorge tranchée plutôt que révéler les secrets des maçons. Et c’est bien le seul, il ne peut pas être de ne pas fréquenter les autres: les loges se mettraient dans l’illégalité , et les obédiences ne les ont pas mis dans leurs rituels ,et pour cause. Par contre, elles le font croire en imposant un diktat autoritariste, digne d’une secte. Comment alors parler de fraternité universelle quand on n’a déjà pas la liberté de voyager ou de recevoir? Je ne vais même pas aborder l’égalité, car là, on tomberait dans une polémique politique qui nous ferait sortir du cadre de cet exposé, mais quand même ,vous êtes tous conscients que ce triptyque républicain , qu’il soit maçonnique ou profane devrait être remis à sa place selon sa définition étymologique originelle. Alors c’est vrai que je suis désabusé par rapport à cette fraternité universelle qui en général se résume à des mots, bien souvent vides de sens. Et pourtant on a tous à l’esprit des espaces de fraternité forte souvent dans des moments de douleurs intenses. Les exemples ne manquent pas. Mais est-ce de la fraternité ou de la compassion, ou juste de l’émotion ou simplement la prise de conscience de notre état de mortel ? Mais, bon, ces moments existent, et même s’ils cachent autre chose, je veux quand même dire que quand on les partage, il faut les ressentir au plus profond de ses tripes, avec toutes les vibrations qui vont avec... Ah si les hommes étaient moins stupides, s’ils étaient moins vaniteux, s’ils s’intéressaient plus à l’être qu’au paraître, sans doute que le monde tournerait mieux et qu’enfin ils pourraient se retrouver dans notre chaîne d’union fraternelle universelle. Je vous l’ai dit en introduction, je suis reste un doux naïf, malgré mes accès de colère et de révolte contre l’hypocrisie humaine, contre ce besoin d’être le plus fort, de gagner et d’humilier l’autre, de convaincre l’autre qu’il a tort et que c’est moi qui détient la vérité . Voilà les plaies de l’humanité : ne pas respecter l’autre et ne pas tenir compte de sa liberté de conscience...En un mot nier la tolérance ...en clamant malgré tout haut et fort qu’on est tolérant ... Mais j’y crois toujours à cette fraternité universelle, je continue d ouvrir mon cœur, mes bras et d offrir à ceux qui le veulent bien, mon assistance et mon dévouement , sans faux semblant mais au contraire avec sincérité et amour. Pour terminer sur une note optimiste, laissez moi mes sœurs et mes frères conclure en vous racontant cette histoire vraie, qui à elle seule peut résumer la FU. LA DERNIERE TENUE Parti de Drancy vers 6 heures du matin, le train arriva vers 16 heures en gare de Compiègne. Dehors sur la place de la Gare, une dizaine de gros camions, bâchés et ridelles abaissées, attendaient la marchandise humaine. Les portes ouvertes des wagons à bestiaux, livrèrent leur marchandise. Rien que des Hommes, en tenue de ville, en tenue d’artisan, en bleu de travail, qui se rangèrent en colonne par trois. La journée fut longue entre les arrêts pour laisser passer les convois militaires et les bombardements cachés, dans les tunnels. Les camions partirent vers les hauteurs de Compiègne, au camp de Royalieu, une grande cour avec disposée en carré, une série de baraques en planches disjointes, ouvertes à tous les vents, en cet automne 42. Par cinquante, les Hommes furent dirigés vers les baraquements, qui contenaient des paillasses pour vingt Hommes, pas plus… ! Chacun cherchant la « meilleure place, près de la porte pour un meilleur accès aux latrines » ! Appel du matin, appel du midi, appel du soir, repas, enfin ce qui ressemble à un repas, contre appel, voilà ce qui occupa les Déportés de Royalieu. Un soir dans une baraque, Jean le titi parisien imprimeur, fatigué de la monotonie du camp, lança à la cantonade : « A moi les enfants de la Veuve ! » les chuchotements cessèrent, les hommes se regardèrent, certains interloqués, d’autres un peu surpris ; Charles le belge, qui fut Véné de sa loge à Liège intervint : « serais tu franc-maçon ? » Je crois pouvoir dire que mes FF me reconnaissent comme tel, répliqua notre parisien, puis ce fut le tour de Franz un munichois, fuyant les nazis et qui avait cru être tranquille en France, et d’un encore, et d’autres, au total une dizaine de Maçons découvraient qu’ils n’étaient plus seuls, « je ne sais ni lire, ni écrire, j’ai vu la Lettre G, je connais l’Acacia….! Ébahis les autres Déportés regardèrent ces Hommes se donner l’accolade fraternelle. Charles proposa aux FF de la Baraque de faire une Tenue dans les jours à venir. Il faut bien imaginer l‘impossibilité d’avoir des décors, d’avoir les outils symboliques et encore moins des rituels communs. Charles le belge venait du GODB rite français, le Parisien lui maçonnait au REAA, quant à Franz de Munich, lui était au RER ! ` Première Tenue : manquant de tout sauf d’Espérance, Charles ouvrit les travaux, en distribuant les Offices aux FF présents et sans s’occuper des grades de chacun pour le rituel il fut très composite. « Frère premier Surveillant, à quelle heure ouvre t on les travaux ? A midi VM Mais sommes-nous à couvert Frère surveillant ? Nous le sommes VM ! (le couvreur, un jeune Espagnol anarchiste du POUM, avait accepté de faire le guet, près de la Porte) Frères Surveillants, veuillez inspecter vos Colonnes respectives, debout et à l’Ordre mes FF, en faisant attention à ne pas vous cogner la tête, sur la paillasse supérieure, VM tous les Maçons présents sont des maçons dignes de confiance VM, alors nos travaux peuvent commencer. Charles posa une seule question : mes FF comment aider les Déportés de ce camp ? Les travaux étant ouverts, il fut question de donner un nom à cette Loge improvisée, le Frère Franz proposa le nom suivant : La Fraternité Européenne à l’Orient de Royalieu. Proposition acceptée à l’unanimité. Il est bien délicat de décrire la teneur des Travaux de cette Loge, mais ce que je sais, ce fut pour les FF un grand moment de LUMIERE, mais pas seulement, à la fin comme on doit le faire dans une Loge normale on forme la Chaine d’Union, c’est alors que Jean demanda à Charles de faire entrer dans la Chaine tous les occupants de la baraque , ce qui fut fait dans un brouhaha bien sympathique et réconfortant pour tous ces Hommes qui ignoraient leur proche avenir. Pratiquement, tous les soirs, La Fraternité Européenne, ouvrit ses travaux, dans une discrétion difficile à observer, dans un camp de Déportés. On découvrit que dans d’autres baraques il y avait aussi des Maçons et cela renforça la solidarité entre tous les Déportés et peu importe si la majorité était profane, il y avait dans le camp de l’Espoir et non de la résignation. Un soir, de guet, notre jeune anarchiste interpella les Frères ; « attention les Amis ! » Entra dans la baraque, un Feldwebel, d’une cinquantaine d’années, qui surprit tout le monde en se mettant à l’Ordre de Maitre, et s’adressant en allemand à Franz lui dit de faire attention, car le commandant du camp, commençait à avoir des doutes et pour donner des gages il prouva à Franz son appartenance à la maçonnerie, mais compte tenu des circonstances, bien obligé d’être plus que discret, il dit aussi à Franz, qu’il voulait bien être le Tuileur extérieur, pendant ses tours de garde. Les travaux reprirent force et vigueur… La dernière Tenue La dernière Tenue Le Frère Tuileur feldwebel, prit Franz à part : « Mon Frère je dois te dire que demain matin tous les Déportés vont être transférés vers l’Allemagne, à Dachau, et tu le sais mon Frère c’est un camp d’extermination ; informe nos autres Frères… » Ce soir-là, la Loge, la Fraternité Européenne, fut démolie par Charles le Belge, Jean entonna le chant des Adieux et pendant la Chaîne d’Union, peut-être la plus émouvante que l’on puisse connaître, l’anarchiste espagnol lança à la cantonade une Marseillaise qui fut reprise dans tout le camp de Royalieu. Et rien ni personne ne put l’arrêter. Le train s’ébranla, ce fut le dernier train vers la mort…………….. En 1962, un jeune conscrit déposa son paquetage dans les mêmes lits… En 1966, le jeune homme devint Franc-maçon, en lisant les archives et en visitant le camp du Struthof en Alsace, il se devait de rendre hommage à nos Frères passés à l’Orient de Royalieu. 2013, à la place du camp, de nos jours il y a des maisons, des jardins et des gosses, la vie continue…

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 10:17

~~Samedi 28 mars 2015, s’est tenu le convent de la G.L.E.F.U. à Saissac.

Des Sœurs et des Frères, des différentes Loges appartenant à la G.L.E.F.U. avaient fait le voyage dans le Languedoc pour partager ces grands moments de fraternité. Pratiquement toutes les Loges étaient représentées, y compris celles qui étaient très éloignées géographiquement.

C’est pour nous très important que le convent soit organisé au plus près de nos Loges ; l’année prochaine se sera au Mont Saint Michel que nous nous rendrons. De ce fait, nos Sœurs et Frères de Bretagne et de Normandie seront, cette fois ci, favorisés par la distance.

Notre Frère Jean-Claude, VM d’une de nos Loges de Carcassonne, avec toute son équipe avait parfaitement organisé ce grand rendez-vous et une atmosphère joyeuse a régné en permanence, sans nuire du tout, au sérieux de nos travaux.

Après l’A.G. extraordinaire, l’A.G. ordinaire a eu lieu avec le renouvellement du conseil d’Administration ainsi que l’élection du nouveau bureau ; plusieurs intervenants se sont succédés à la tribune ainsi que des représentants d’Obédiences amies qui nous avaient fait l’honneur de leur présence. Nous publierons une partie de ces interventions par la suite sur ce blog ; le compte-rendu complet sera, bien évidemment, disponible sur le site de la G.L.E.F.(www.glefu.org).

A la suite du banquet, pas du tout frugal, une délégation s’est rendue à Rennes le Château pour rechercher les traces, des Grades de Sagesse du Rite Français. Ceux qui étaient présents le lendemain sont allés visiter la cité de Carcassonne, avant de regagner leurs terres d’origines, contents et satisfaits de ces belles journées en terre Cathare !

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 08:17

~~Convent de la Grande Loge Européenne de la Fraternité Universelle…

Le samedi 28 mars 2015 aura lieu le convent de notre Obédience à Saissac situé à 25 kms de Carcassonne.

Nos Sœurs et Frères de Carcassonne sont responsables de la logistique. Le Convent se déroulera de 9H30 à 13H00 le samedi et sera suivi d’agapes très fraternelles. Notre ami et frère Jean-Claude nous a promis que les travaux de banquet seront intenses et généreux.

Pour ceux qui sont passionnés par l’histoire de Rennes le Château, une visite du site sous la conduite de deux de nos Frères sera proposée à la suite du convent. Durant le week-end la visite de la cité de Carcassonne est prévue pour celles et ceux qui le souhaitent ainsi qu’une découverte du parcours de golf pour les plus passionnés.

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