Les « assises de la refondation »…
Dans le combat engagé par les frères pour redonner à la GLNF son honneur, les assises de la refondation de Montreuil, seront certainement une des étapes importantes.
Deux mille frères, à l’exception de quelques observateurs venus pour rendre compte (ils ont pris beaucoup de notes), ont témoigné par leur nombre, leur enthousiasme, leurs réactions, leurs questions, que la volonté de réformer en profondeur le système progressivement mis en place par quelques « non maçons », (avec la complicité de valets à leurs ordres) est intacte et irrémédiable.
La remontée des souhaits des frères est sans aucune équivoque ; l’obédience redeviendra au service des Loges ou elle implosera.
La pyramide doit, et elle va le faire, s’inverser. La Loge doit être replacée au cœur même de l’obédience.
Sous les acclamations, la disparition du SGC a été entérinée par tous les frères présents (sauf par une dizaine). Le comportement des membres du SGC, leur absence de réaction devant la dégradation de la situation, les a, à une très grande majorité, totalement discrédités.
C. Seiler, président de FMR, que nous avons trouvé particulièrement incisif et combatif, a fustigé (sous un tonnerre d’applaudissements), non seulement la soumission de ceux qui servaient françois, mais encore plus, le fait que leur comportement et cette soumission ont continué, alors que toutes les turpitudes du système étaient progressivement mises à jour.
Le Monsieur loyal de la soirée, J.C. B., qui était membre de la communication, et de ce fait, très proche du guide, a, par son professionnalisme permis la circulation de la parole de manière harmonieuse. Ses propres observations par son vécu, aussi bien professionnel que par sa charge dans l’obédience, ont éclairé encore plus les dérives que nous avons tous pu constater.
La mise en place de toutes les propositions émanant des Loges et des frères ne pourra se faire, qu’après l’AG, que doit organiser l’administrateur Me M. Legrand.
Le SGC avant de disparaître, doit proposer à la ratification par les délégués des Loges, un candidat à la Grande Maîtrise.
Le Bâtonnier Teitgen, au cours d’une intervention claire et complète, a mis le SGC devant ses responsabilités ; celui-ci ne peut proposer qu’un candidat qui sera acceptable par la grande majorité des frères. Pour cela, ce candidat devra s’être engagé formellement à réaliser les réformes souhaitées par ceux-ci. Dans le cas contraire, le vote négatif sera, pour nous, la seule option envisageable, quelles qu’en soient les conséquences.
Maître Teitgen a également confirmé que la chaire de GM était vacante et que le paiement des capitations ne pouvait être exigé. En effet, seule une situation financière catastrophique et l’impossibilité de ce fait, d’assurer les dépenses courantes et l’organisation de l’AG, pourraient le justifier. Cela n’est à priori pas du tout le cas.
D. M., la cheville ouvrière (et c’est le plus bel hommage que l’on puisse lui rendre) et ce, depuis le début de la « révolution » a annoncé la création d’un « livre blanc » et d’un comité de refondation élargi, avec toutes les sensibilités, garantissant la réalisation complète des demandes des frères.
Une vibrante marseillaise, dans la chaîne d’union, a conclu la journée.
guinguingoin