En créant la fédération des Loges Libérées du Mont Gargan, aurait-on en Limousin envoyé un pavé dans la mare ? ferait-on peur à ceux qui attendaient patiemment d’avoir une promo…

            Avant de poursuivre, je tiens à préciser que nous ne demandons absolument pas aux frères qui nous rejoignent de démissionner de la GLNF, bien au contraire ; notre choix est d’être des maçons Libres dans des Loges libérées, et d’être les représentants, seuls légitimes de notre obédience GLNF. Ceux qui acceptent d’être les complices actifs ou passifs de françois n’ont absolument plus droit à ce titre.

            Ce ne sont certainement pas ces « ersatz » de maçons qui nous représentent, à qui nous allons reconnaître une parcelle de légitimité.

            Depuis l’origine du conflit, nous affirmons en Limousin que la solution viendra des Loges.

C’est à partir d’elles, et d’elles seulement, que nous pourrons créer le mouvement qui va éradiquer les maux dont nous souffrons. Ceux qui ont réussi à transformer notre obédience en un système à leurs services ne partiront pas d’eux mêmes ; ils le prouvent tous les jours. Les membres du CA, par leur dernière décision annoncée dans la dernière « pravda », malgré l’appel de C.S., le démontrent admirablement, ils l’ont votée à l’unanimité. Les partisans d’une réforme en douceur, venant d’en « haut », de maçons de haute moralité qui prenant conscience de leurs erreurs iraient à « Canossa », doivent arrêter de rêver et nous rejoindre pour venir avec nous, « bouter », « l’usurpateur » et ses complices hors de notre obédience.

            Si nous n’agissons pas immédiatement, il sera trop tard, trop de frères excédés par l’immobilisme seront partis.

            La solution est pourtant très simple, elle est même d’une simplicité aveuglante :

            Mes frères, dans toute la France, à l’image du Limousin et de bien d’autres régions, organisez-vous en Loges Libérées et fédérez vous !

C’est à dire, reprenez simplement le statut de Loges indépendantes (tous les documents serons mis à votre disposition sur simple demande), créez votre propre association 1901 pour gérer votre fonctionnement (comme c’était le cas avant que « le claude » intervienne), et continuez à pratiquer votre maçonnerie en toute liberté.

Simplement, par région, par département si la région est vaste, créez une fédération de Loges Libérées, rien de plus simple (on est là pour vous aider si nécessaire).

Cette fédération est constituée d’un ou deux représentants de chaque Loge et a pour but de décider ensemble, de la conduite à tenir en fonction de l’évolution de la situation et des spécificités de votre région. Vous serez de cette manière à même d’être les acteurs de votre futur. Le moment venu, en fonction de ce qui nous sera proposé pour retrouver un fonctionnement normalisé, et alors à ce moment là, seulement, chaque Loge choisira en toute liberté la voie qu’elle voudra suivre.

Chaque Loge doit pouvoir choisir son futur en toute connaissance et se regrouper pour se faire entendre. Vos représentants élisent ceux qui doivent faire appliquer vos décisions.

Les Loges Libérées ne reconnaissent plus le pouvoir illégitime en place, donc ne reconnaissent pas les gens que françois a lui même désignés pour le représenter dans votre région. C’est pourquoi, elles refusent d’honorer de quelque manière que ce soit, ses représentants et encore moins d’appliquer ses ordonnances. Tous ceux qui acceptent de servir françois, en tout état de cause, doivent assumer leur choix. Nous les respectons quand il s’agit de frères qui n’ont jamais retourné leur veste et qui le font par conviction, ce n’est pas du tout le cas quand c’est le fait de « politicards » ambitieux.

Aujourd’hui, chaque Loge doit se déterminer, il n’est que temps ! soit, ses membres dans la totalité rejettent françois et ses sbires (ex : la « Fidèle Amitié »), soit, ce n’est pas le cas, alors il faut qu’elle se scinde en deux et que ceux qui n’acceptent plus de se coucher devant nos petits « dictateurs », locaux ou nationaux, fondent une Loge Libérée et laissent les légitimistes ensemble (ex : « la Roche Chue » qui a une sœur, elle libérée, « la Roche Céleste »).

Pour accomplir cette démarche, rien de plus simple : sans attendre, le temps presse ; à la prochaine tenue, un frère, qu’il soit apprenti, compagnon ou maître, peu importe (en maçonnerie, on se déclare parfois dignes descendants des « Esséniens », qu’on le prouve ! pour les questions administratives ou de gestion, chaque frère a les mêmes charges et les mêmes devoirs ; n’écoutez pas les « petits chefaillons » qui veulent affirmer une quelconque fausse autorité !) - mais ce n’est que mieux si c’est un frère ancien qui le demande -provoquez, voire exigez une réunion, personne ne peut s'y opposer (pas même le VM) ; posez la question de confiance :

« Quel avenir choisissez-vous ? : le système actuel et ses dirigeants  ou une obédience régénérée avec un fonctionnement où les Loges retrouveront la place qu’elles n’auraient jamais du perdre ?

Voulez-vous continuer à venir en Loges avec des frères imposant une autorité qu’ils ne doivent qu’à françois ou avec des frères qui choisissent eux-mêmes leurs représentants ?

De cette manière, en moins d’un mois, si de très nombreuses Loges nous rejoignent, une très grande partie de nos problèmes vont être résolus. François et ses représentants ne représenteront plus qu’eux mêmes et comme un fruit « pourri» tomberont de l’arbre.

En ne démissionnant surtout pas, simplement en se mettant en situation de Loges Libérées, nous obtiendrons ce que nous désirons ardemment depuis le début du conflit.

Plus besoin d’attendre une quelconque solution, tombée du ciel, amenée par quelques instances supérieures. Les Juridictions ne pourront que reconnaître tous ceux qui se sont libérés et qui ne font du reste que leurs devoirs de maçons « honorables ». Elles nous le disent par des déclarations « subliminales » ; ceci nous est confirmé par ailleurs, de manière plus claire (une juridiction amie voisine nous a clairement affirmé son soutien samedi).

La GLNF, au fil du temps, par l’action de quelques aventuriers, de manière volontariste et peut-être parfois par opportunité, s’est transformée en un système complètement bloqué, au service de ses « chefs ». (beaucoup qualifient le système mis en place de manière beaucoup plus dure ; nous en attendons les preuves mais pour cela il faut avoir accès aux comptes)

 Aujourd’hui, nous avons les moyens et le devoir de faire sauter le verrou.

Pourrons-nous, demain, nous considérer comme maçons si nous ne le faisons pas.

C’est simple, c’est rapide et c’est sans douleur, sauf pour ceux qui ne prendront pas le train en marche. Rejoignez-nous, libérez-vous et organisez-vous en fédération ; et tous ensemble, en maçons de bonnes mœurs et de bonne volonté, reconstruisons notre obédience.

Toutes les bonnes volontés, si elles sont sincères, sont les bienvenues.

guinguingoin