Notre soif de pratiquer la maçonnerie…
Notre soif de pratiquer la maçonnerie en toute liberté, en n’étant plus soumis aux caprices de quiconque, qui utiliserait la FM pour exercer un pouvoir ou simplement obtenir une reconnaissance personnelle, est maintenant partagée par beaucoup de Sœurs et de Frères. Ceci, quelles que soient les juridictions auxquelles ils appartiennent.
Notre collègue blogueur du « Myosotis Occitan » - il suffit de cliquer sur le lien pour lire le dernier article « la monarchie de Juillet suite » - le prouve à nouveau, s’il en était besoin, mais nous connaissons depuis longtemps sa haute idée de la pratique des valeurs de la Franc-maçonnerie.
Au mois d’août, tout le monde ne chôme pas, certains tentent d’en profiter ! Faire quelques ajustements discrets, c’est le meilleur moment pour le faire, mais des Maçons veillent !
Maintenant, partout, des Sœurs et des Frères se lèvent pour ne plus accepter les situations ubuesques où les valeurs de la FM sont totalement bafouées et pire, parfois profanées !
Cette soif de pouvoir personnel, cette manie de vouloir diriger, encadrer, punir même, n’est plus supportable, et pour beaucoup aujourd’hui, n’est plus supportée du tout.
A la manière des « indulgences », pour ces destructeurs de l’esprit maçonnique, il suffit d’être reconnu pour avoir l’absolution.
Nous avons vécu dans l’histoire, des phénomènes identiques, il suffit de payer (plus c’est cher, mieux c’est), de reconnaitre et le tour est joué, on est absout de tous les péchés. La solution, à l’époque était plus radicale, pour faire taire « les empêcheurs de tourner en rond », il suffisait de les « étriper » !
C’était le bon temps des « indulgences », aujourd’hui ils sont beaucoup plus difficiles à faire taire, l’excommunication n’étant même plus suffisante !
Nous assistons aux mêmes situations, des dirigeants basant la légitimité de leur pouvoir par le simple fait que d’autres dirigeants la leur reconnaissent.
La violence morale a succédé à la violence physique, autres temps, autres mœurs, mais l’esprit est resté !
C’est très pratique, je suis le plus beau, je suis le plus puissant et si j’arrive à trouver quelqu’un d’autre pour le dire et si de plus il est anglo-saxon, c’est le nec plus ultra !
Le mot « indulgence » dans ce cas est appelé « reconnaissance », cette comparaison est peut-être excessive mais si on prend le temps de l’analyser, avec du recul, nos petits « dictateurs », tout « petits » bien évidemment, il faut raison garder, ont parfaitement compris ce qu’il fallait faire pour flatter le « bon peuple ».
Heureusement qu’en Maçonnerie le ridicule ne tue plus depuis très longtemps ; ce partage du pouvoir, de la reconnaissance, de la richesse est complètement extérieur à celle-ci et pourtant beaucoup pensent pouvoir être qualifiés de bons Franc Maçons, simplement par le fait d’appartenir à une structure ayant pignon sur rue, quelle erreur ! Quelle tromperie ! C’est par un travail personnel que l’on peut espérer acquérir ce titre et non pas en payant et en se taisant.
Le partage de nos valeurs est tellement plus enthousiasmant, la pratique dans l’esprit de ceux qui l’ont mise en place à l’origine est la seule solution que nous avons pour les retrouver, loin des paillettes, des faux semblants.
La liberté est magnifique mais il faut parfois faire preuve d’un peu de courage pour la retrouver ! Il faut la mériter !
guinguingoin