La « morale maçonnique », Que es aco ?
Posons nous la question : qu’est ce qui définit la « morale maçonnique » ?
C’est la question que se posent ou plutôt devraient se poser de nombreux frères dans la situation dans laquelle on est plongé, par « la folie mégalomaniaque » de quelques uns.
--- « La Franc-Maçonnerie… a pour objet, l’étude de la morale… »
--- « Un maçon…est obligé d’obéir à la loi morale… »
Ce concept, qui a fait « cogiter » de nombreux frères depuis l’origine de la Franc-maçonnerie n’est pas facile à définir.
Tous les frères qui entrent en maçonnerie (enfin presque tous), sont heureux de découvrir un espace, hors du temps, où l’homme aspire à devenir meilleur.
Cet enthousiasme, qui a présidé à notre entrée dans cette grande famille, a souvent été douché par les comportements de quelques uns que nous qualifierons de « douteux » mais la tolérance, une vertu très répandue chez nous, souvent jusqu’à l’absurde, nous les a fait accepter.
Nous avons découvert avec stupéfaction que des frères dans nos Loges, en toute bonne foi, croyaient qu’ils avaient un quelconque devoir d’obéissance envers des « gourous » auto-proclamés ; quelle méconnaissance de nos devoirs de Maçons !
La vie en société a provoqué, nécessairement, le besoin d’une morale, car effectivement un homme seul, sur une île déserte, n’en a aucunement besoin, il subsiste, c’est tout !
Par contre, toute vie en société nécessite, elle, des règles pour la rendre possible et agréable.
La morale « religieuse » offre l’avantage d’être imposable au plus grand nombre, car on n’a dans ce cas, aucunement besoin de réfléchir ; il suffit de croire à une « force supérieure » qui sanctionne tout manquement à celle-ci.
Cette morale ne s’adresse, ni à la raison, ni à l’intelligence, ni au cœur ; les sanctions à un manquement sont « posthumes », elle ne peut-donc pas nous satisfaire pleinement.
Ne verrait-on pas là quelques analogies avec les pseudos concepts que veulent nous imposer pisan et ses troupes, obéir à un pseudo « ordre moral » ? En effet, cela peut marcher quand ceux qui se soumettent ne prennent même plus le temps de réfléchir, c’est sans aucun doute le « nec plus ultra » lorsque l’on a affaire à des moutons bêlants mais sans effets sur des hommes droits et fiers.
Que penser d’une morale, que l’on imaginerait uniquement basée sur les affirmations :
--- « ne fait pas à autrui, ce que tu ne voudrais pas qu’il te fit , elle s’adresse à l’intelligence mais repose en partie sur la peur engendrée par la réaction de l’autre.
Une autre basée sur :
--- « Fais à autrui ce que tu voudrais qu’il te fit » s’appuie, elle, sur l’intelligence et l’amour du prochain. Ce serait, dans ce cas, reprendre le message primitif du Christ.
Mais on peut aussi, là encore, parler d’un intérêt en grande partie égoïste mais qui ne peut donc totalement nous satisfaire.
--- « fais ton devoir, suis ta conscience, quelque en soit les conséquences » est difficilement applicable, mais serait quand même plus proche des idéaux que nous cherchons à atteindre, inlassablement.
Notre morale « maçonnique » doit-être « altruiste », transposable quelles que soient les cultures, les races, les confessions ; elle ne peut-être qu’universelle.
Elle doit-être l’objet de toute notre quête, elle ne peut-être que personnelle, car elle va se bâtir à travers l’observation des symboles et du travail sur soi. La maçonnerie ne rayonne que par la juxtaposition des actions de tous les frères qui la composent et ne peut pas être une « secte », où un gourou et ses « fidèles » tentent d’imposer leurs vues, que ce soit dans un but financier, politique ou tout autre.
Quel bilan peut-on tirer du travail personnel des frères, aujourd’hui, sur la « morale maçonnique » qu’ils doivent eux-mêmes, se forger ?
Quelles ont été leurs réactions devant la découverte des objectifs de ceux qui, à quelque niveau que soit dans l’obédience, nous gouvernent (ou prétendent le faire) ?
--- « La Franc-Maçonnerie… a pour objet, l’étude de la morale… »
--- « Un maçon…est obligé d’obéir à la loi morale… »
« Un Maçon libre dans une Loge libre, mes frères ! »
La conclusion qui s’impose est qu’il nous reste un chantier immense.
II n’est que temps de retrouver nos valeurs au sein de notre Fédération qui respecte ses membres et permet de continuer à parfaire notre morale maçonnique.
guinguingoin