Leur collaboration a été variable mais pour certains, on peut quand même parler de collaboration particulièrement « enthousiaste », acceptant titres, honneurs sans états d’âmes, participant même, au besoin, à la chasse aux « mutins » avec délectation.
Comment considérer ceux qui, au sein de nos Loges, n’ont pas hésité à colporter ragots, rumeurs, attaques personnelles, mensonges…etc..
Pour ceux-là, il va être très difficile de les insérer à l’avenir dans une obédience propre, de les garder dans une obédience régénérée, car ils ont perdu le sens des valeurs morales qui donnent à notre institution toute sa dignité, qui permettent à ses membres, d’être des hommes fiers de leurs engagements et de leur appartenance.
Ne parlons même plus pour eux de sanctions futures ; ils se sont simplement trompés de maison et il faut seulement leur conseiller d’aller voir ailleurs pour y apporter leurs immenses compétences ; éventuellement, dans des clubs services, sans doute mieux adaptés à leurs profils et qui voudront bien encore les recevoir.
Il leur sera par contre, beaucoup plus difficile d’aller frapper à la porte d’autres obédiences, qui, elles aussi, ont largement stigmatisé ces comportements intolérables pour des maçons, et qui ne voudront pas prendre le risque de les intégrer.
De toute manière, il faudra bien se rappeler, simplement pour la petite histoire maçonnique de nos régions, le nom de ceux qui ont fidèlement servi le guide et le système corrompu qui a été mis en place. Leur abnégation ne doit pas être oubliée, car la « chasse aux honneurs » étant pour eux la principale motivation, il serait dommageable que leurs mémoires ne soit pas honorées comme il se doit.
Une fois évacués les cas les plus difficiles, il faudra retrouver l’harmonie et donner à chacun le salaire qui lui est du.
Notre frère nous propose de créer deux niveaux de réactions : « l’indignation maçonnique» et « l’indignité maçonnique » :
guinguingoin
Il y a encore des Frères indifférents ou résignés qui souhaitent laisser aux autres le soin de régler les problèmes dont ils ont, quand même à l'heure actuelle, entendu parler.
Un véritable Franc-Maçon ne peut rester passif dans cette situation qui heurte tous les principes au nom desquels il s'est engagé dans son cheminement initiatique. Il doit se réveiller et faire montre d' indignation.
Il faudra alors séparer ces derniers, de ceux qui sciemment détournent les faits, cachent la vérité pour les maintenir assoupis dans leur léthargie inquiétante, dans leur sommeil qui ne sera nullement réparateur.
Pour refonder notre obédience, pour éviter les règlements de comptes des « résistants de la dernière heure », trop heureux de se dédouaner sur de moins habiles collaborateurs, ou de plus exposés, il faudra stigmatiser par la honte les comportements anti-maçonniques.
Cette réprobation pour indignité maçonnique devra s'exercer avec beaucoup de bienveillance, liée à l'examen des mobiles de chacun et permettre ainsi de restaurer l'unité en ne stigmatisant que quelques ambitieux pervers, sacrifiant toutes valeurs morales et spirituelles au seul bénéfice de leur ego ou de leurs intérêts matériels (pour ceux-là, nous avons évoqué la seule possibilité, leur ouvrir largement la porte).
Il y a loin de l ' indignation salutaire à l’indignité coupable. »
AB