Mais quelles garanties nous faut-il bien prendre ?

          C’est la question que doivent se poser tous les Frères qui se sont opposés à la gouvernance de la GLNF et qui sont partis, car il n’y avait plus aucune possibilité interne de régénérer le système : comment éviter que se reproduise ce type de dérives à l’avenir ? Quelle est la solution pour ne plus revivre cela, d’une manière ou d’une autre ?

          La réponse parait évidente, il faut construire une obédience à l’abri de ce type de déviations.

          Pour cela, la solution parait, à première vue, simple : respecter la tradition, revenir aux origines, créer une obédience au service des Loges, placée au milieu de celles-ci, qui crée le lien nécessaire aux Frères pour pouvoir se retrouver.

          Pour garantir l’indépendance des Loges, seul le système fédératif peut le faire, mais en évitant absolument un système « pyramidal ». Il est également, totalement exclu, évidemment, de demander une cotisation à chaque frère pour adhérer à un système centralisé. Chaque fois, qu’au nom de grands principes, avec de très belles phrases, on tente de nous démonter le contraire, ceux qui le font achèvent de se décrédibiliser à nos yeux ; les motifs sont trop évidents, visibles comme un nez de clown au milieu de la figure.

          Nous ne parlerons, bien évidemment pas, de ceux qui déjà bénéficiaient, par le passé, de titres et de fonctions dans la GLNF (ils nous ont démontré leur efficacité), qui veulent par-dessus tout, retrouver  leurs prérogatives dans une autre structure (taillée sur mesure pour eux), ni de ceux qui ont vu, dans cette révolution, les moyens d’assouvir leurs propres ambitions. Nous avons vu quelques « dents » pousser de manière très rapide à de jeunes et modestes maçons, au cours de ces périodes troublées ; il est amusant de les voir, aujourd’hui, truster les leviers des supposés pouvoirs dans les structures qu’ils ont créées ; ils prétendent pourtant, l’avoir fait pour notre bonheur, mais en ne s’oubliant pas au passage.

          Non, nous nous adressons uniquement aux Frères qui veulent simplement pratiquer la Maçonnerie, telle que les Frères Fondateurs l’ont souhaité : dans une obédience propre, uniquement destinée à créer un lien entre eux et qui leur permette également de se reconnaitre avec d’autres Frères issus d’horizons différents.

          Pour ces Frères, amoureux de la Maçonnerie qui respecte les vraies valeurs, qui leur permet de s’améliorer, ou tout au moins de tenter de le faire, ceci par un travail personnel incessant (avec l’aide de leurs Frères), qui ne souhaitent, justement, que travailler dans la paix et l’harmonie, il faut mettre des gardes fous solides pour faire barrage aux ambitieux qui tentent de détourner et de prendre le contrôle, à leurs profits, des structures mises en place.

          C’est bien pour cela que les statuts, charte, Landmark, règlements qui sont mis en place au sein de l’Obédience de la Fraternité Universelle doivent permettre un fonctionnement serein ainsi que de garantir définitivement que des apprentis sorciers ne puissent à l’avenir les détourner pour satisfaire quelques ambitions personnelles.

          Notre obédience, l’O.F.U., permet aux Frères qui le souhaitent, de retrouver une pratique normale de la Maçonnerie, sans avoir à choisir entre la « peste » ou le » choléra » (c’est de l’humour !) ou des pis-aller.  

          Nous la construisons ensemble, tranquillement, en toute sérénité, sans nous occuper des éternels grincheux. Il est réjouissant de constater, que cette manière d’avancer est partagée par de très nombreux Frères et ceci dans tous les Orients, c’est ce qui nous donne un formidable courage pour persévérer dans cette voie.

guinguingoin