Le Souverain Grand Comité, voilà l’ennemi !
Dans ma lecture des différents blogs myosotis, j’ai été quelque peu gêné personnellement par la concentration des attaques contre la personne du Grand Maître. N’oublions pas que François S. a été nommé par le Souverain Grand Comité et que c’est cette même institution qui lui a accordé la prolongation de son mandat de 3 à 5 ans.
Le GM désigne les membres du Souverain Grand Comité, le Souverain Grand Comité désigne le GM, voici la genèse d’une union consanguine qui a accouché d’un système dégénéré dont François S. n’est guère qu’un avatar un peu plus caricatural que les autres.
Outre cette fonction exécutive élevée, le Souverain Grand Comité a démontré son utilité récemment à l’intérieur des instances délibératives.
Le récent scrutin favorable au GM n’a pur être obtenu qu’avec la participation massivement positive du Souverain Grand Comité selon une mécanique qui défie les lois de la démocratie et les principes républicains de la Loi de 1901 et qui consiste à faire voter avec les instances délibératives légitimes les instances exécutives. C’est un peu comme si, avec l’Assemblée Nationale, l’on faisait voter les ministres, secrétaires d’Etat, préfets et pourquoi pas la Garde Républicaine…
Lesté de ce contrepoids électoral, la GLNF ressemble à un culbuto que le jeu démocratique ne saurait ébranler, tel un bambin qui aurait déféqué dans ses couches et qui retomberait inévitablement sur son séant.
Le Suprême Conseil du REAA qui assume tant bien que mal la fonction de paillasson du GM de la GLNF, pourrait se voir coincé sous ce peu rajoutant chargement.
Pour ceux qui veulent rester debout, l’avenir est probablement ailleurs car, faute de pouvoir changer les couches, l’atmosphère va devenir rapidement irrespirable.
Népomucène Lemercier