La grande parade…

       Pour les maçons appartenant à l’O.F.U., les gesticulations des uns et des autres ne les concernent que très peu, si ce n’est pour se féliciter, encore et toujours, d’être à l’abri de toute cette agitation.

          C’est avec un certain amusement que nous observons les préparatifs à « La grande parade » qui se prépare, ceci pour donner une image de grande réconciliation (de façade), entre diverses factions, sans trop se préoccuper de ce que cela impose aux frères des loges. Cette démarche est, à ce sujet, exemplaire.

          Le simple petit problème, mais il sera très facilement mis de côté, est de sacrifier les relations avec les frères des autres obédiences, dites « non fréquentables », afin d’avoir un simple strapontin dans une nébuleuse, qui de plus, a pour vocation certains objectifs qui nous échappent.

          Au fait, qui sont ceux qui sont chargés de faire le tri ? Certainement, de très grands maçons exemplaires dignes de confiance !

          Quel est l’intérêt, assez puissant, pour que les frères des loges acceptent de ne plus rencontrer d’autres frères avec qui ils entretiennent pourtant des relations fraternelles étroites ?

           Pour ceux qui ambitionnent des postes, des titres, cela se conçoit, c’est même évident, mais pour les autres, de loin les plus nombreux, jusqu’à quel point seront-ils dupes ? Jusqu’à quel point vont-ils se soumettre ? Quelle sont les limites acceptables ? Tolérables ?

          Les rapprochements s’opèrent, naturellement, s’ils le souhaitent, entre les membres des Loges sans avoir besoin pour cela de l’autorisation de « tartempion ». Il est tentant, par contre, de faire croire, pour les manipulateurs, qu’ils agissent aux noms d’intérêts « très » supérieurs, que le maçon de base ne peut comprendre, cela marche parfois.

          L’exemple donné, par les frères qui se sont affranchis des faux semblants que l’on nous avait inculqués, a donné à réfléchir à ceux qui ne sont pas, tout à fait, englué dans un système quelconque. 

          Cette frénésie de puissance, de représentativité, de pouvoir, de dire « nous sommes les plus beaux, nous sommes les plus nombreux, les plus forts », sont des conceptions qui n’ont pas lieu d’être dans la Maçonnerie de Tradition.

          Ceux qui sont attachés à cela, sont complètement, sortis de la démarche maçonnique. Vouloir se justifier en invoquant, pour seule ambition, « l’universalité de la Maçonnerie » démontre à quel point, il n’y a pas d’autres justificatifs avouables.

          Pour se reconnaitre entre frères, pour que la Maçonnerie rayonne, il n’y a nullement besoin de se mettre sous la coupe de quelques « potentats » plus ou moins représentatifs.

          La grande parade est annoncée, nul n’est obligé d’y défiler !

          Bienvenue à l’O.F.U. mes Frères !

guinguingoin

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