Il y avait, l’autre soir à Limoges, un débat initié par une association « acacia » qui regroupe des Francs Maçons et des Chrétiens. Le thème était « Justice, Clémence, Réparation », et, ce qui m’a frappé lors des échanges, a été la réaction des intervenants en réponse à la question : Quelle sanction aurait-il fallu infliger à Hitler ? Question bien sûr bateau, mais qui permettait de lancer le débat.
Les intervenants qu’ils soient Chrétiens ou Francs Maçons ont tout de suite évoqué une responsabilité collective, soit pour ceux qui l’avait suivi mais également pour ceux qui n’avaient rien fait pour l’empêcher de nuire.
N’y voyez aucune malice de ma part ; je ne fais surtout aucun amalgame, mais ce qui m’a interpellé, c’est surtout l’idée que, quel que soit le modèle de Justice que l’on doit appliquer, même pour des cas, bien sûr extrêmes, avant de condamner quiconque, on se doit de rechercher les circonstances atténuantes, et pour cela mesurer les responsabilités de chacun.
Ce qui était intéressant également, c’était de voir qu’avec des approches totalement différentes, les intervenants avaient à peu près les mêmes conclusions.
Changeons complètement de sujet ; nous devons donc, si demain il nous venait à l’idée de rechercher les causes de la déchéance de notre institution, ne pas nous tromper. Il va falloir analyser finement la situation, peser les responsabilités de chacun et surtout, ne pas chercher un bouc émissaire. Plus le temps passe et plus je me rends compte, que l’on s’est beaucoup acharné sur un seul homme et qu’en réalité il était loin d’être isolé.
Le comportement de tous ces frères qui ont des comportements surprenants, double langage, trahisons, vrai-faux résistants…etc., nous le démontre aujourd’hui.
Posons nous la question, pourquoi des maçons changent d’avis, trahissent leurs serments, leurs frères ? C’est tout simplement par un sentiment de peur que les « mutins » fassent ce qu’ils ont promis, changent les statuts et y mettent un soupçon de démocratie.
C’est pour cela que certains paniquent ; les frères s’ils doivent approuver par un vote libre la désignation de ceux qui les représentent risquent de ne pas reconnaître les éminents mérites de ceux qui sont en place actuellement. La peur de cet inconnu explique donc les ralliements à ceux qui représentent françois et les membres de sa bande.
Il suffit qu’après, une proportion non négligeable de frères, ne prennent pas partie, il y a beaucoup de « ponce pilate » chez nous, qui ont les mains très propres ; ils se les lavent souvent, ces derniers temps et le tour est joué. La situation, de ce fait, ne peut pas se décanter rapidement.
Et puis il faut bien le dire, la contestation dans nos Loges n’est pas propice aux affaires et ceux qui prônent le calme y on parfois quelques intérêts, leur positions deviennent donc suspectes.
« Heureusement que c’est dans la nuit la plus noire qu’on voit les plus belles étoiles »
guinguingoin